Gideon Rubin
Vu @ Paris by Art Basel, Grand Palais éphémère, Paris
« J’ai découvert que j’étais davantage un peintre immédiat, rapide. Je peignais ces vieux jouets et, parfois, le temps en avait effacé les yeux, la bouche, il leur manquait les mains. Mais comme je suis d’abord un portraitiste, petit à petit, je suis revenu vers les gens, mes amis, ma fiancée… Et je les ai peints comme les poupées, plus vite, sans mettre les yeux, en esquissant juste la silhouette, en les glissant dans une ombre. » Des clichés jaunis qui s’effaçaient comme de lointains souvenirs. À partir de là, je n’ai plus cessé de peindre des photographies. L’absence de visage est devenue une porte, une ouverture, une manière de ne pas imposer de limites. »